Le collectif Symbi’Ose couve un projet grandeur nature – Ăpisode #1
Ă l’origine
Janvier 2024
Au bout de quelques annĂ©es Ă prendre soin de nos animaux au quotidien, nous nous rendons compte que, pour tenir la promesse que nous leur avons faite de prendre soin d’eux jusqu’Ă la fin de leurs jours, nous devons passer un cap. Lors de son assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire au mois de janvier, l’association Graines de Bonheur dĂ©cide de se poser l’objectif de se dĂ©velopper afin d’assurer la pĂ©rĂ©nitĂ© du projet.
Laura Guet – maraĂźchĂšre bio en herbe, Sandra Jarnac – conseillĂšre et formatrice en agro-Ă©cologie et Claire-Marie Levaillant – ingĂ©nieure en permaculture Ă©quine, sont dĂ©jĂ dans le paysage, puisque nous avons l’occasion de les rencontrer dans des lieux que nous frĂ©quentons aussi.
Ă la mi-mars 2024, l’association prend un tournant. Non seulement nous voulons nous dĂ©velopper, mais nous voulons aussi voir plus grand, Ă plusieurs. AprĂšs 3 ans dâexpĂ©riences et dâobservations Ă lâoasis, nous avons vu le pouvoir des plaisirs simples dans la nature, de la transmission-action, de la coopĂ©ration, et la richesse de mĂȘler nature sauvage, permaculture, Ă©thologie et participation inclusive. Les richesses que peuvent apporter Claire-Marie, Sandra et Laura nous incitent Ă les appeler pour nous mettre autour de la table, et discuter de la crĂ©ation d’un projet commun. TrĂšs vite, nous tombons d’accord sur la transversalitĂ© et la complĂ©mentaritĂ© de nos idĂ©es, et lâopportunitĂ© de nous associer pour mutualiser nos forces coule de source.
C’est ainsi que se constitue le collectif Symbi’Ose.
Nous sommes d’accord : lâurgence climatique et les conflits sociĂ©taux nĂ©cessitent de nouvelles pratiques. Mais comment faire ? Par quoi commencer ? Et surtout, comment passer de la sensibilisation Ă l’action durable ?
Notre ambition est de prouver que la nature rend heureux, et quâen retour cela donne envie dâen prendre soin. Notre dĂ©sir est d’embarquer un maximum de personnes dans le sillage de ce cycle vertueux. Notre besoin est de trouver un modĂšle Ă©conomique basĂ© sur la coopĂ©ration pour une durabilitĂ© et une cohĂ©rence du projet.
Cet Ă©tĂ©, nous avons participĂ© Ă la journĂ©e des rencontres apprenantes des porteurs de projets organisĂ©s par La Filerie, oĂč nous avons entendu parler d’Alter’Incub. Cette journĂ©e a Ă©tĂ© dĂ©cisive, puisqu’aprĂšs ça, nous avons remontĂ© nos manches pour constituer notre dossier de candidature. Notre travail a payĂ© ! Nous venons d’intĂ©grĂ© la 12Ăšme cohorte accompagnĂ©e par ce dispositif ! GrĂące Ă celui-ci, nous allons pouvoir construire un projet solide et viable, afin de vous proposer encore plus d’expĂ©riences fabuleuses avec et dans la nature.
Notre projet

Pour la nature sauvage
- Travail conjoint avec les organisations de protection de lâenvironnement (LNE, LPO…)
- Préservation, restauration de la biodiversité
- Délimitation et respect des espaces sauvages
- Sensibilisation et implication du public
- Observations de milieux variés
- DĂ©couverte des cultures Ă©cosystĂ©miques (permaculture, forĂȘt comestible)

Pour nos animaux
- Vie dans un espace nécessaire à la satisfaction de leurs besoins fondamentaux (santé)
- Liens épanouissants avec les humains
- Ambassadeurs du bien-ĂȘtre animal

Pour nourrir les humain·es
- Amélioration des sols
- Sensibilisation du public Ă un mode dâalimentation sain, simple, accessible, local
- Découverte de la culture des fruits, légumes et aromatiques
- Cueillettes sauvages

Pour nourrir les relations humaines
- Co-construction
- Ressourcement/Sensorialité
- Lien social (mixité)
- Apprentissages (savoirs-faire & savoirs-ĂȘtre)
- Implication adaptée (inclusion)
- Sentiment dâappartenance, dâutilitĂ©
- Suivi des actions concrĂštes et de lâĂ©volution du lieu
- Partage de moments conviviaux
Notre plan d’action




La suite au prochain épisode.
